
Huiles : les bons niveaux
Graisses supplémentaires qui « alourdissent » l’organisme, mais aussi sources essentielles d’acides gras protecteurs et de vitamines. Les huiles flottent entre ces deux caractéristiques, capables du meilleur comme du pire, selon qu’elles sont riches ou non en éléments essentiels à notre santé. Tout est question d’origine, mais aussi de la manière dont on les emploie. Les graisses, et avec elles les huiles, ont mauvaise presse. En effet, un des objectifs français de santé publique définis par le Plan National Nutrition Santé (PNNS) de 2001 est d’obtenir une réduction de leur consommation. Alors que celle-ci ne devrait pas dépasser 33 % des apports caloriques totaux, elle avoisine couramment les 40 %, et se trouve responsable des principaux maux de notre temps (obésité, pathologies cardio-vasculaires…etc.). Pour les adeptes des sports d’endurance comme le joggeur, il n’existe pas d’arguments probants pour augmenter les apports lipidiques dans la ration du sportif tant à l’entraînement qu’en compétition. Les réserves du corps, même si elles sont faibles chez le marathonien, suffisent…