
Mieux respirer, pour courir plus à l’aise (suite 1)
Lire précédemment Mieux respirer en résistance douce ou endurance active (80 à 90 % de la FCM)Une allure plus soutenue demande une augmentation importante de l’apport en oxygène aux muscles et une évacuation simultanée du gaz carbonique. Il convient de « connecter » sa respiration, c’est-à-dire de respirer sans faire de pause entre « l’inspir » et « l’expir ». Nous respirons alors à un rythme continu. L’expiration étant essentielle, pensez à courir bouche entrouverte en insistant sur le temps expiratoire plutôt que sur le temps inspiratoire. Profitez du fait que, même si l’allure est plus intense, vous êtes en équilibre d’oxygène et que vous pouvez bien gérer votre souffle. Certains coureurs ressentent le besoin d’expirer en soufflant bruyamment en deux temps rapides et successifs mais ce n’est pas bon car on n’évacue pas assez d’air du fait d’une expiration peu profonde. L’air expiré vient ainsi des espaces morts qui se situent au niveau des voies aériennes supérieures (bouche,…