nutrition

Avec le régime acido-basique, dopez votre reprise !

Par gmartine , le 7 septembre 2017 - 2 minutes de lecture

Combinée avec la pratique de la course, une alimentation trop acidifiante peut générer fatigue, troubles digestifs, infections et blessures à répétition… Nos conseils pour rééquilibrer votre assiette et mieux performer dès la rentrée.

L’équilibre acido-basique : qu’est ce que c’est?
C’est un bon dosage chimique interne (aussi appelé homéostasie), lequel permet à l’organisme de fonctionner au meilleur de ses capacités : bien digérer et dormir, s’autoréparer, procéder au renouvellement cellulaire…

Le principe

Pour que tout marche bien, il faut que la température corporelle ­interne se situe autour de 37 °C et le pH (indicateur acido-basique) à 7,4. C’est ce qui fait un bon métabolisme, bien équilibré entre ses deux composantes que sont l’anabolisme (construction/réparation des muscles, des os, consommation de calories…) et le catabolisme (dégradation des déchets). Or, chaque événement de la vie (respirer, digérer, rire…) produit un peu d’acidité qui influe sur le métabolisme. Acidité que l’organisme corrige par lui-même grâce à des « systèmes tampons ». Mais jusqu’à un certain point, seulement.

Le hic 

En raison de notre mode de vie (stress, tabac, activité sportive intensive, repas pris à la va-vite…) et de notre alimentation peu équilibrée (pas assez alcaline), nous en surajoutons dans le domaine de l’acidité et sommes de plus en plus en acidose métabolique latente (baignant dans un milieu en permanence un peu trop acide). Rien de gravissime en soi, mais tout de même suffisant pour altérer le bon fonctionnement des cellules et des amas de cellules qui constituent les organes. Avec, à la clef, la nécessité pour l’organisme d’aller puiser dans ses réserves afin de maintenir les ­niveaux. Et nous d’en subir le contrecoup : déminéralisation ­osseuse, fatigue accrue, ­déséquilibre du microbiote intestinal, troubles du ­système nerveux…

Les symptômes d’alerte

Manque de ­tonus, ballonnements, mauvaise haleine, mauvaise humeur, petites infections à ­répétitions… Ils sont trop souvent négligés et, pourtant, caractéristiques des prémisses d’un ­déséquilibre acido-basique.
Les conséquences sur votre performance
L’effet d’un déséquilibre acido-­basique influe, à terme, sur l’état général. En premier lieu, la fatigue. Notamment celle qui se manifeste dès le réveil, en dépit d’un bon sommeil, d’une récupération aux petits oignons ou de bonnes vacances. Ce qui n’est, ­d’emblée, pas l’idéal pour progresser et performer. En outre, « baigner » dans trop d’acidité peut entraîner bien d’autres répercussions.

Douleurs articulaires et tendineuses 

Dès lors qu’elles s’installent dans la chronicité, elles doivent faire suspecter un excès d’acidité. Laquelle entretient l’inflammation partout où elle siège (articulations, ligaments, gencives…). De plus, l’acide urique incriminé dans les tendinopathies ne se solubilise normalement qu’en cas de pH adapté. Si ce dernier est trop acide, il y a formation de cristaux, inflammation, douleur, tendinopathies à répétition.

Courbatures et douleurs musculaires 

Elles aussi sont en partie liées à un déséquilibre acido-basique, qui ne permet pas à l’organisme de bien assimiler potassium et magnésium, deux minéraux hautement alcalinisants, dont le rôle est de tamponner l’acidité des fibres musculaires.

Problèmes cardiaques

Le déséquilibre est responsable des micro-­inflammations, qui sont une cause des accidents cardiovasculaires, dans le sens où elles en mettent le feu aux poudres sur un terrain à risque (hypertension artérielle, cholestérol, surentraînement…).

Tonicité musculaire

Trop d’acidité diminue la synthèse des protéines dans la fabrication et la réparation du muscle, et peut même en augmenter la dégradation, donc générer une fonte musculaire.

Stress, surpoids

Une alimentation acidifiante augmente l’élimination urinaire du magnésium, minéral anti­stress par excellence, et fait grimper le cortisol, hormone du stress qui, par ricochet, augmente la glycémie et à terme favorise le syndrome métabolique (surpoids abdominal, cholestérol, hypertension artérielle).
Misez sur les bonnes associations
L’équilibre acido-basique ne consiste pas à vous priver, mais à équilibrer vos apports par le jeu de bonnes associations alimentaires. Et à éviter les conduites bêtement génératrices d’acidité. Nous vous donnons, ici, quelques exemples d’aliments qui se marient parfaitement et d’autres qui forment un couple un peu plus… compliqué ! Bon équilibreSteak + épinards
Œuf + tomates provençales
Salade thon, maïs, mâche
Sandwich jambon/crudités + fruit
Fromage + raisin
Cuisson vapeur, à l’étouffée
Consacrer 20 min au repas et bien mastiquer
Mauvais équilibreSteak + pâtes au bleu
Œuf + riz + chorizo
Salade riz, jambon, œuf, croutons
Sandwich jambon-beurre + yaourt
Fromage + pain
Friture, cuisson à l’eau, carbonisation
Manger en 5 min sur un coin de table

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.