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La Transalpine Run, un tour de magie

Par gmartine , le 1 décembre 2016 - 2 minutes de lecture

La Transalpine Run, trail par étape et en duo entre Allemagne et Italie, est une épreuve magique à plus d’un titre. Quand beauté, difficulté et solidarité s’unissent pour une semaine unique !

« Highway to hell ». « L’autoroute de l’enfer ». Tous les matins, à mesure que l’épreuve avance, ce sont des organismes de plus en plus fatigués qui s’élancent pour une nouvelle étape au son de l’hymne démoniaque et incendiaire des Australiens d’AC/DC. La Transalpine Run est une course à part. Un grand cirque traileur qui, pendant une semaine, transbahute son barnum entre Allemagne, Autriche et Tyrol du Sud, région italienne majoritairement germanophone. Les Alpes en terrain de jeu d’exception et, en 2016, un parcours totalement inédit entre la station de Garmish-Partenkirchen et Brixen.
Si le tracé a fait dans la nouveauté, en revanche, aucune exception à la règle fixée depuis la première édition, en 2015 : la Transalpine Run se court en duo. Et gare aux pénalités pour les équipes qui auraient décidé de divorcer en cours de route. Mais ce n’est pas le juge fourbe, tapi au fond des bois avec ses jumelles, à l’affût de la moindre entorse au règlement, que les participants doivent le plus craindre. Non, ici, c’est la fatigue de l’enchaînement de sept étapes sans jour de repos, avec à chaque fois de 26 à 48 km et 1450 à 3000 m de D+ à affronter, qui peut se révéler fatale. Avec, en bonus, quelques chevilles ou genoux laissés dans des descentes hautement techniques. Résultat des courses : 269 équipes à voir le bout de la première étape et 196 à avoir bouclé, au final, cette cuvée 2016, ses 247,2 km, 14 862 m de D+ et 14 998 m de D-.
Découvrez la suite de notre reportage dans le numéro 387 de Jogging International. Sortie le 9 décembre 2016.

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