Chaussures

Adidas Ultra Boost X : le test

Par gmartine , le 12 juin 2017 - 2 minutes de lecture

Avec la nouvelle Ultra Boost X, la marque aux trois bandes réaffirme sa volonté de proposer un modèle exclusivement dédié au public féminin. Une formule qui se révèle gagnante selon notre testeuse…

L’an dernier, la PureBoost X, une Adidas réservée aux femmes (mais que l’on avait tout de même vue adoptée par certains hommes), avait plutôt séduit. Qu’en est-il de l’Ultra Boost X, qui persévère dans l’univers des modèles 100 % « XX » ?

J’ai bien l’impression que la marque allemande a quelques compétences en matière d’espionnage, car elle a réussi à pénétrer dans mon cerveau pour réaliser une chaussure quasi idéale, belle et « qui court vite ». Quatre ans de recherche et de développement, des centaines de testeuses et des milliers de kilomètres ont été nécessaires pour mettre au point cette Ultra Boost X.

« Mais, même avec toutes les données en poche et une idée assez précise du résultat voulu, il y a un monde entre la théorie et la pratique », nous a expliqué Angus Wardlaw, directeur Future Running chez Adidas. Il aura donc fallu du temps et du travail pour se rapprocher petit à petit d’un résultat satisfaisant.

Maintien de premier ordre

Au premier contact, quelques doutes m’envahissent : encore ce « trou » sous la voûte plantaire ! J’ai testé d’autres modèles similaires et, jusqu’ici, cela ne m’avait pas du tout convaincue, en particulier concernant la stabilité de la chaussure. On note une vraie ­évolution dans ce domaine, avec un sentiment de sécurité plus important qu’auparavant.

Dans les faits, qu’en est-il du confort, avec ce modèle qui peut sembler bien fin ? Dotée d’un pied assez large, je redoute les runnings qui, comme l’Ultra Boost X, sont équipées d’une chaussette intérieure. Et, en effet, il ne faut pas que je serre trop les lacets, faute de quoi la circulation sanguine se complique ! Du coup, j’avais un peu peur du maintien durant la course, mais la tige en Primeknit (tissage extensible qui enveloppe le pied) et le HeelCounter (renfort au talon adapté aux chevilles fines) font leur job, m’évitant de flotter dans la chaussure. En exagérant un peu, on pourrait presque dire que les lacets sont superflus !

Point important pour certaines coureuses : la structure particulière de la chaussure fait qu’elle n’est pas adaptée à l’ajout d’une semelle orthopédique. À voir en essayant une taille supérieure…

Une fois la course lancée, bon point pour la semelle Continental, qui offre une accroche des plus satisfaisantes, que ce soit sur les pavés de la Lombard Street, à San Francisco, où j’ai pu m’offrir mes premières foulées avec les Ultra Boost X aux pieds, ou sur mes ­chemins un peu boueux du Gers. Bon, il ne faut pas non plus aller jouer sur des pentes techniques…

Quant au matériau Boost de la semelle intermédiaire, il est réellement impressionnant : on a une véritable sensation de rebond, de la première à la dernière foulée, tout en bénéficiant d’un excellent amorti !

Les notes de Jogging International

Amorti : 4/5
Stabilité : 3/5
Dynamisme : 5/5
Flexibilité : 5/5
Confort : 4/5
Rapport qualité/prix : 2,5/5

Poids constaté : 234 g en 39
Prix : 180 €

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.