Entrainement

Comprendre la VMA et la FCM

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 5 minutes de lecture

Pour le coureur, les plans d’entrainement sont très souvent fondés sur la FCM (fréquence cardiaque maximale) ou la VMA (vitesse maximale aérobie). Pas toujours facile de faire la différence. Explications.

Et pourtant, dans les deux cas il s’agit de donner des références fiables aux coureurs qui témoignent des adaptations de l’organisme à l’intensité de l’effort. Vous pouvez alors bénéficier alors de repères simples à utiliser pour gérer vos séances. Pour la Fréquence Cardiaque Maximale (FCM), les programmes vous indiquent à quel pourcentage de cette FCM vous devez courir selon le type d’entraînement. Dans ce cas votre vitesse de course importe peu et quel que soit votre terrain d’entraînement votre cardiofréquencemètre reste la seule référence. La fréquence cardiaque ne pourra en revanche pas être utilisée comme référence pour des séances proposant des efforts inférieurs à 1 mn 30. Dans ce cas, il existe un décalage entre l’intensité de votre effort et l’augmentation du rythme cardiaque.

VMA

Les séances proposées en pourcentage de Vitesse Maximale Aérobie (VMA) impliquent de s’entraîner sur un parcours plat et correctement étalonné (une piste d’athlé, par exemple). Dans ce cas, c’est la vitesse de déplacement qui importe et qui témoigne du niveau de contrainte « cardiovasculaire » de la séance. Toutefois ce type d’entraînement ne peut pas être transposé en nature ou sur un parcours vallonné car dans ce cas la technicité du terrain ou le relief impactent trop votre vitesse de déplacement. Nous pouvons donc dire que la VMA est une valeur sûre pour des séances de vitesse courte sur piste, alors que la FCM s’adapte plus à toute autre forme d’entraînement. Et bien entendu, dans les deux cas, il convient de réaliser un véritable test pour connaître sa propre FCM ou VMA.

R.B.

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